Aujourd'hui, j'ai vécu ma première hospitalisation et je suis totalement défoncée au moment même où je vous écris. Figurez-vous que dans mes malheurs, j'arrivais quand même à l'âge de 34 sans jamais n'avoir rien subi de plus qu'une ablation des dents de sagesse et quelques points de suture au menton (le Jungle Speed est un jeu evil).
Et ce sont des nouvelles de taille qui suivent, sans garantie de cohérence.
Aujourd'hui, donc, je fus ponctionnée. J'ai découvert les joies de la double douche à la bétadine (à choisir, je préfère me piquer, clair, net, simple, rapide), celles du cocktail anxiolytiques/décontractant/morphine/gaz hilarant (décevant ce dernier, il fait du bien mais ne fait pas rire. Sauf l'Homme qui constata l'état de mes pupilles au retour). On est loin d'être au bout, mais la principale étape de manipulation physique et hormonale de mon corps est terminée !
Je croise les doigts pour qu'il n'y en ait pas d'autre. Nous saurons mercredi matin si on est en droit d'espérer une conservation de candidats à l'installation dans mon corps, et il est même possible que l'un d'eux se distingue et soit installé mercredi...
Putain. Si ça se trouve, dans deux jours je serai enceinte. Et rien que l'écrire me semble surréaliste.
Pas de couverture de livre aujourd'hui, la BO de la journée me parait beaucoup plus appropriée :
