Fumer, c'est mal. Fumer tue. On le sait. Tous les fumeurs le savent. Et comble du comble, l'addiction n'étant pas rationnelle, ils continuent à la fumer en continuant à le savoir.
Je fume. C'est mal. Cela réduit la fertilité. Fertilité qui n'est pas le problème dans notre cas. Sachez même que d'après les médecins, jusqu'à 4 ou 5 par jour (une histoire de poids), ce n'est pas si grave que ça. J'aimerais arrêter de fumer, et j'ai même déjà réussi, dans la souffrance et la dépression du manque, celle où on arrête de manger et de dormir.
Et cet été, l'annonce de la nouvelle n'aidant pas, j'ai repris. Depuis, j'aimerais arrêter, ô que j'aimerais arrêter. Mais le stress me ronge un peu trop pour me le permettre... quel enfoiré. Car si les médecins rencontrés sur le sujet de la FIV jusqu'à maintenant ont l'air de s'en tamponner comme de l'an 40, sur le sujet du stress, par contre, là, ils sont catégoriques : on se détend.
J'aimerais tellement...
L'une des forces de la SF est dans les idées qu'elle suggère. Un souvenir, un seul de ce roman : dans un temps inversé, les personnages dé-fument des cigarettes et allègent l'atmosphère des pièces où ils le font.